EXPOSITIONS
Habiter le monde
Sophie Lecomte propose une installation évolutive de «cabanes» qui sont comme autant de façons d’habiter et d’enchanter le monde. Conçues essentiellement à partir de vielles nippes et autre textiles récupérés, elles sont inspirées de différentes formes d’habitats : la
kerterre, la yourte, la tente, le tipi... Certaines sont comme des cocons pour se reposer, lire, imaginer d’autres sont à transformer, habiller, agrandir...
HABITER LE MONDE
sculptures textiles habitables
Conception, création et mise en oeuvre : Sophie Lecomte
Le propos :
Les cabanes de l'exposition "Habiter le monde" forment un ensemble (3 à 5 structures selon les possibilités des lieux d’accueil) entre architectures et sculptures habitables.
Elles sont inspirées autant d’habitats dits légers que de constructions des imaginaires de l’enfance, entretenant un lien particulier avec l’environnement : sans fondation et souvent mobiles ou facilement démontables.
Mini yourte, tipi à rêver, Kerterre devenue à l’évidence Kertissus, les cabanes sont issues d’une forme première : le cercle, un symbole de vie et une matrice.
Ces architectures légères ont une dimension universelle.
Elles parlent de nomadisme, d’éphémère,
de mouvant et d’une façon d’habiter le monde, prenant soin du vivant, du rêve, de la poésie et des mythes fondateurs. Elles ouvrent des espaces -des lieux- de réflexion sur notre relation à la nature autant que notre relation à l’Autre.
Ces formes matricielles engendrent littéralement un travail qui questionne notre place dans le monde, ce qui fait un territoire, constitue nos identités. Elles sont un support pour interroger les traces que nous laissons en héritage, sur le plan de l’écologie au sens plein du terme : l’écologie comme étude des milieux où vivent les êtres vivants, étude des rapports de ces êtres avec le milieu et étude de la relation même entre les vivants.
AUTOUR DES CABANES
Un projet d'Education Artistique et Culturelle
Accueillie dans les établissements scolaires ou en médiathèque, l'exposition est le support d'un parcours d'éducation artistique permettant d’aborder des notions aussi transversales et essentielles que le réchauffement climatique, la pollution, les migrations, la notion d’asile, les droits humains, les droits culturels, les diversités culturelles, la tolérance, l’empathie, le conflit, la paix.
Les objectifs du parcours EAC
- Interroger notre façon d’habiter le monde, les traces et l’héritage qu’on laisse aux générations
suivantes en considérant l’habitat en relation avec son environnement, notre responsabilité en
termes d’accueil et de partage de nos territoires collectifs et singuliers.
- Au travers de la rencontre avec les œuvres et d’une pratique artistique pluridisciplinaire
et collective, faire l’expérience de la philosophie de la relation qui consiste à accueillir « toutes les diversités du monde et les saveurs d’un pays » (Edouard Glissant)
Durée du projet :
6h à 30h selon le déploiement souhaité des pratiques artistiques.
Parcours EAC éligible au Pass Culture, base ADAGE